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WATI WATIA ZOREY BAND
Ce collectif est issu de la rencontre entre MORIARTY et MARJOLAINE KARLIN, suite à leurs nombreux voyages sur l’Ile de la Réunion. Se sont joints à eux deux musiciens d’horizons nouveaux. Tous se sont passionnés pour cette langue et sa musicalité. Leurs amis communs sont Christine Salem et Danyèl Waro. Les premiers enregistrements datent de 2013, les derniers d’avril 2016. Occupés à leurs différents projets respectifs, ils ont pris le temps d’affiner leur hommage : 11 titres et une longue infusion dans la langue poétique et insoumise d’Alain Péters. Ce n’était qu’une question de temps, et le temps est advenu. Il fallait être plusieurs « zorèys » pour aborder au Pays des Merveilles d’Alain Peters. Une langue aussi dense et fleurie qu’une forêt tropicale, des voix aussi perdues dans la réverb qu’un chant des sirènes, une aura d’icône insulaire, des vapeurs de rhum, un coeur nu… on voudrait être l’ami(e) qui tend la main au poète en perdition, mais on n’est que le collectif de musiciens qui allons reprendre ses morceaux.

Alain Peters est un monument de la musique réunionnaise, une idole locale, et qui plus est, les rythmes de l’océan indien sont réputés injouables, incompréhensibles pour les non-locaux. Il y a un pont à franchir, une passerelle à suspendre au-dessus des océans. Il ne faut pas traduire la langue créole pour la comprendre ; c’est son esprit qu’il faut tenter de saisir. Idem pour la musique. Il nous faut retrouver en nous-même, cet endroit intime d’où parle une langue secrète, mouvante, la langue de l’âme, du coeur, de l’imaginaire, une langue de résistance, fière et insoumise. Alain Peters s’exprime d’un endroit si profond, si juste, si simple et si sincère, si unique aussi, à la croisée des musiques, des religions, des continents… Entre catholicisme et hindouisme, Afrique et Occident, entre rock’n’roll et bal-lapoussière, entre star système et home-studio, il fait naître une perle rare d’un grain de sable dans le système. Il fallait être plusieurs pour poursuivre les dialogues entamés par Alain Peters, nous sommes six : 2 chanteuses et 4 instrumentistes, pour retracer la descente d’un ange aux Enfers. »

MEDITERRANEAN QUARTET
C’est au hasard d’une gare que le guitare et compositeur Matia Levréro croise une de ses connaissances, le musicien Tcha Limberger, artiste lumineux, issu d’une grande famille de musiciens manouches, multi instrumentiste, dont la notoriété sans cesse grandissante dépasse de loin les frontières de la Belgique. Il multiplie les scènes avec des artistes issus de mondes très éloignés, des grands noms de la musique bulgare jusqu’au jazz contemporain de Aka Moon…

De Bruxelles à la Transylvanie, en passant par le sud de la France, Matia et Tcha se rencontrent régulièrement afin de partager des moments de musique et de vie.

Ensemble, ils jouent leurs compositions, tintées de musiques des Balkans et échangent sur les musiques traditionnelles grecques, turques, des Balkans, mais aussi sur le jazz, l’improvisation… Très vite, une couleur musicale apparaît et tous deux partagent l’envie de créer ensemble autour d’un jazz qui puise ses racines dans la méditerranée…

À ce duo se rajoutent deux musiciens rares, le saxophoniste et accordéoniste Guilhem Verger, véritable « frère d’âme » de Matia ainsi que Simon Leleux, percussionniste belge, ancien élève du maître turc Misirli Ahmet et ami de Tcha.

DEVA MAHAL
Deva Mahal est née avec le blues dans la peau. Elle ne pouvait devenir cette artiste défiant toutes catégories, cette chanteuse impressionnante, cette compositrice avisée, qu’après traversé les épreuves d’une vie faite de joies, de pertes, d’amours, de peines et de biens d’autres expériences. Une âme aussi singulière que celle de Deva Mahal a trouvé sa voie à travers un son tout aussi unique, façonné en faisant germer ses racines blues dans les champs fertiles de la R&B moderne, de l’indie-pop, de la soul, du rock et du gospel. Elle mêle ces émotions à des observations sans fard sur le romantisme contemporain et insuffle une pulsion vitale à ces compositions grâce à une voix étonnante qui combine une soul fulgurante à des audaces décidément modernes.

C’est un heureux hasard, ou l’illustration d’une prophétie auto réalisatrice (son nom se prononce “Diva”, avec un léger décalage) : Deva est la fille de l’icône blues Taj Mahal et d’Inshirah Mahal, danseuse, artiste et éducatrice que Deva Mahal appelle “mon roc.”

Les chansons de Deva Mahal sont aussi infectieuses qu’émouvantes, sa voix puissante et bouleversante se retrouvant au service d’explorations intimes, crues et vulnérables de sentiments qui résonnent auprès de chacun d’entre nous. Ces chansons s’inspirent de notre expérience personnelle sous-jacente, celle qui sert de révélateur, de narration et d’impulsion personnelle. « Quand on t’agresse, qu’on te traite comme si tu n’es pas à ta place, ou que tu dois faire face à l’adversité à un jeune âge,” explique-t-elle, “tu trouves des solutions. La musique m’a donné le moyen d’exprimer ma douleur face à ces expériences, et la force de remettre en question les clichés sur la race, le physique et le genre. »

FRIGYA
Tout sur FRIGYA… Les créations musicales d’Imed Alibi sont non seulement belles, sensuelles, envoûtantes, mais aussi ambitieuses et courageuses. Car nous vivons une période où les canons esthétiques et les normes musicales tendent à favoriser une absorption harmonique et rythmique plus que facile. Imed Alibi donne à entendre une musique autre. Les cultures et techniques musicales donnent à Imed Alibi une universalité de fait et nous rappellent que le rythme et la mélodie sont engendrés par le même désir : celui de donner corps et âme à la vie. Ce que l’auditeur entendra n’est certainement pas une mise en scène ou en spectacle du fantasme de l’autre et de l’exotisme du divertissement. Il y a dans ses propositions de voyages une vraie musique populaire savante qui rend justice au besoin de beauté de chacun et qui fait l’âme et le corps plus sensuels et intelligents. FRIGYA sera l’aboutissement de plusieurs années de recherches et de créations au sein du silo et sera un retour aux sons de l’Afrique, aux rythmes tunisiens issus de cette terre, un lien entre les mondes arabo-africains aux percussions et à la voix aussi riches de sonorités.

Pour sa dernière année en tant qu’artiste associé du +Silo+, Imed Alibi sera accompagné par le trompettiste Michel Marre, déjà présent aux cotés de celui-ci sur la création SALHI, et apportera son expérience humaine et musicale et donnera une sonorité empruntée au jazz, ouverte aux sons de l’Afrique. Khalil Hentati emmènera la fraîcheur du jeu électronique au service de la percussion. Ce trio sera accompagné par le chant de Kandy Guira. Une transmission entre générations, des influences différentes, mais un esprit en commun, celui de l’ouverture.


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